Imprimer
Catégorie : Coteaux Varois en Provence
Affichages : 2376

La zone de production des Coteaux varois couvre 28 communes dont la principale est Brignoles, également baptisée " cité des Comtes de Provence ". Ceux-ci y avaient en effet établi leur résidence d’été.

 

Ces villages du Centre Var situés au sein de la " Provence calcaire " forment 2185 ha de vignobles pour 400 vignerons répartis en 12 caves coopératives et un peu plus d'une soixantaine de domaines dont l'altitude s'élève de 350 à 500 m. En 2003 la production de 49 hl/ha compte 80% de rosé, 17% de rouges et 3% de blancs. Les blancs sont composés de : rolle, clairette, grenache blanc (cépages principaux), pui ugni blanc, sémillon ; les rosés de grenache, cinsault, syrah, mourvèdre puis, carignan, tibouren ; les rouges de syrah, grenache, mourvèdre, cinsault, cabernet-sauvignon, carignan. Profanes et connaisseurs sont invités à découvrir les secrets des Coteaux varois dans un lieu chargé d'histoire : l'Abbaye de La Celle (XIème s.). Ici, tout ce qui concerne le vin est un art de vivre : il y est notamment associé aux plaisirs de la table. Expositions de peinture, de sculptures, de photographies, ainsi que des concerts s'y multiplient tout au long de l'année. Curieux, ne pas s'abstenir

La tendance du Millésime

Si l’hiver a été globalement modéré, deux épisodes de gel, les 21 et 29 avril, ont impacté la quasi-totalité des 28 communes de l’appellation, occasionnant des pertes importantes tandis que la fin du printemps et l’été furent historiquement secs et chauds, certaines zones ne recevant pas le moindre millimètre d’eau jusqu’au mois d’août. Heureusement, une pluie bénéfique début septembre a permis aux baies de grossir et d’atteindre une maturité optimale. Grâce à la chaleur persistante et au vent qui a soufflé régulièrement, l’état sanitaire du vignoble fut lui aussi excellent. La qualité des raisins récoltés fut ainsi admirable. Les premières vendanges débutèrent début septembre et se terminèrent fin septembre. Si elles ne furent pas aussi précoces qu’en 2015, elles se révélèrent historiquement courtes, s’étalant généralement sur trois semaines.
Si le rendement en jus fut peu important, la maturité et les arômes furent en revanche au rendez-vous.
ROSÉS 2017: Ils présentent une belle couleur pâle avec de jolies nuances pétale de rose, voire très pâle (presque gris) et plus rarement saumonée. Le nez est d’une très belle intensité aromatique. La bouche révèle une grande amplitude associée à une très jolie fraicheur en finale. Si le fruité domine, notamment les agrumes (citron, pamplemousse, mandarine) et les petits fruits rouges (framboise), la salinité est parfois présente. Ce millésime est incontestablement l’un des beaux millésimes de la décennie.
ROUGES 2017 La robe est rouge rubis, tirant parfois sur le rouge profond. Le nez, conquis par les arômes de garrigue et de fruits rouges, est puissant. En bouche, les vins apparaissent structurés et bien équilibrés, les tanins sont fins et tout en rondeur. Les arômes de fruits noirs et d’épices dominent, accompagnés parfois de notes florales (violette). Ce sont des vins gourmands et agréables qui sont déjà prêts à boire.
LES VINS BLANCS 2017 Ils arborent de belles teintes jaunes pâles avec quelques reflets verts. Ils dévoilent au nez de beaux arômes de fleurs (genêt, aubépine), de fruits blancs (pêches) et d’agrumes. En bouche, ce sont des vins volumineux et amples qui dévoilent une très belle matière, de l’équilibre et une longue finale. Caractéristique des vins de l’appellation, la fraîcheur aussi est au rendez-vous.
(document CIVP)